Vampyr, L'étrange aventure de David Gray
de Carl Theodor Dreyer
(1932 / Allemagne / France / 1h23)
avec Julian West, Maurice Schutz
Synopsis
Un jeune homme, David Gray, arrive un soir à l'auberge de Courtempierre, village situé au bord d'une rivière. La nuit, un vieillard pénètre dans sa chambre pour implorer son aide. Il disparaît aussi mystérieusement qu'il est entré en laissant un paquet à n'ouvrir qu'après sa mort. Source : Ciné-Club de CaenTexte de présentation“Vampyr” a donné ses lettres de noblesse au cinéma fantastique. Carl Théodor Dreyer y développe une approche plus poétique que réaliste. Suivant pas à pas les découvertes du héros itinérant, un héros passif qui se pose plus comme témoin que comme acteur, “Vampyr” privilégie plutôt l’étrangeté photographique que la narration. C. T. Dreyer a adopté les nouvelles de Joseph Sheridan Le Fanu “Carmilla” et “L’Auberge du dragon volant”, contenues dans le recueil “Les créatures du miroir” (In a glass darkly). Il a préféré la tonalité subtile et inquiétante de l’étrange à celle plus tranchée de l’horreur et de l’épouvante d’un Dracula.
Source : Site web de la ville de FalaiseFiche IMDb de Vampyr, L'étrange aventure de David Gray Homme à la caméra, (L')
(Celovek s Kinoapparatom)
de Dziga Vertov
(1929 / URSS / 1h10)
Synopsis
« Je suis le ciné-oeil, je suis l'oeil mécanique. Moi, machine, je vous montre le monde tel que moi seul peux le voir. Je m'affranchis dès aujourd'hui et pour toujours de l'immobilité humaine. Je suis en mouvement ininterrompu, je m'approche des objets, je m'éloigne d'eux, je me faufile sous eux, je me juche sur eux, j'avance à côté du museau d'un cheval au galop, je m'enfonce au milieu d'une foule, je me renverse sur le dos, je m'envole avec les aéroplanes, je tombe et je remonte avec les corps qui tombent et qui remontent. Me voici, moi appareil, qui me lance suivant la résultante, en manoeuvrant dans le chaos des mouvements, en fixant le mouvement avec des mouvements, dans les combinaisons les plus compliquées. » Dziga Vertov
Source : Site web du Festival d’AnèresTexte de présentationIl n'y a pas de scénario, pas d'intertitres, pas d'acteurs, il y a le réel, la « vie à l'improviste ». Historiquement capital, l'Homme à la caméra est un manifeste poétique, esthétique et politique : Dziga Vertov y établit son refus d'un cinéma traditionnel au bénéfice d'une recherche de la vérité à l'état brut donnant la primauté absolue du montage. C'est le montage qui crée le sens, exposant aux spectateurs les bases d'un langage cinématographique universel.
Source : Site web du Festival d’AnèresFiche IMDb de L' Homme à la caméra