Homme à la caméra, (L')
(Celovek s Kinoapparatom)
de Dziga Vertov
(1929 / URSS / 1h10)
Synopsis
« Je suis le ciné-oeil, je suis l'oeil mécanique. Moi, machine, je vous montre le monde tel que moi seul peux le voir. Je m'affranchis dès aujourd'hui et pour toujours de l'immobilité humaine. Je suis en mouvement ininterrompu, je m'approche des objets, je m'éloigne d'eux, je me faufile sous eux, je me juche sur eux, j'avance à côté du museau d'un cheval au galop, je m'enfonce au milieu d'une foule, je me renverse sur le dos, je m'envole avec les aéroplanes, je tombe et je remonte avec les corps qui tombent et qui remontent. Me voici, moi appareil, qui me lance suivant la résultante, en manoeuvrant dans le chaos des mouvements, en fixant le mouvement avec des mouvements, dans les combinaisons les plus compliquées. » Dziga Vertov
Source : Site web du Festival d’AnèresTexte de présentationIl n'y a pas de scénario, pas d'intertitres, pas d'acteurs, il y a le réel, la « vie à l'improviste ». Historiquement capital, l'Homme à la caméra est un manifeste poétique, esthétique et politique : Dziga Vertov y établit son refus d'un cinéma traditionnel au bénéfice d'une recherche de la vérité à l'état brut donnant la primauté absolue du montage. C'est le montage qui crée le sens, exposant aux spectateurs les bases d'un langage cinématographique universel.
Source : Site web du Festival d’AnèresFiche IMDb de L' Homme à la caméra